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Portrait #7

Justine SCHUTZ

A chaque mois, son moi …

À la rencontre de Justine, directrice de l’accueil périscolaire de Folkling

Justine, peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Justine Schutz, j’ai 25 ans. Je suis dans l’animation depuis l’âge de 19 ans. J’ai exercé le métier d’animatrice dans plusieurs périscolaires avec l’ASBH. J’ai toujours voulu travailler avec les enfants, c’est un réel plaisir pour moi !

Après avoir eu mon BAFA et quelques années d’expérience, j’ai voulu évoluer et faire mon BAFD. J’ai fait quelques remplacements en tant que directrice, puis j’ai eu une place officielle de directrice en septembre au périscolaire de Folkling avec l’OPAL.

Donc, tu es directrice de l’ACM périscolaire de Folkling, en Moselle, peux tu nous présenter ce projet ?

Au sein du périscolaire de Folkling nous avons deux grands projets tout au long de l’année.

Nous avons mis en place un journal du périscolaire, au vu des conditions sanitaires actuelles et tous les protocoles que l’on doit respecter, le journal permet aux familles des enfants de voir ceux que l’on réalise. Les enfants sont complétement acteurs de leur journal. Par exemple, ils ont choisi de présenter les animatrices, de faire une page avec leurs stars préférées et leurs hobbies, faire des interviews (directrice de l’école, ATSEM) de poster des photos de nos animations et de nos moments festifs puis pour finir faire une rubrique jeux (mots mêlés, charade). Une vraie réussite, nous avons déjà publié deux journaux sur le site internet de l’école (beneylu).

Les enfants s’y plaisent et le projet fonctionne plutôt bien !

Pour la fin de l’année j’ai pour projet de faire un jeu du galet. La première étape : Les enfants doivent peindre et cacher les galets dans le village, prendre une photo de l’endroit puis poster la photo sur Beneylu . Chaque personne peut alors trouver les galets, les recacher ou en faire d’autre et les cacher. Le but étant de faire marcher les enfants au village, tout en s’amusant à chercher des galets tel un géocaching dédiés aux enfants du village.

En 2020 tu as intégré l’association O.P.A.L. pour une de tes premières directions, comment cela s’est-il passé ?

Pour commencer mon entretien s’est super bien passé, je me suis sentie mis en confiance et j’ai trouvé cela très rassurant. Ceux qui m’a encore plus motivée à intégrer l’OPAL. Quand j’ai su que j’ai été prise j’étais tellement heureuse !

Des appréhensions, évidemment que j’en avais, car pour moi c’était une première malgré que j’avais un peu

d’expérience car j’avais déjà fait des remplacements en direction. Je n’ai pas pu commencer pour la rentrée je suis arrivée mi-septembre j’ai dû prendre le train déjà en chemin. Nous sommes à presque à la fin de l’année scolaire et je suis contente de ceux que j’ai accompli cette année avec mon équipe, les enfants et les parents !

Les « Opaliens » aiment à dire que la solidarité et l’appui du siège vers les directeurs est quelque chose de présent, quel est ton avis après seulement quelques mois de collaboration ?

Je suis tout à fait d’accord. Je me suis sentie tout de suite à l’aise et rassurée. On m’a accompagné dès le début et encore maintenant, petit clin d’œil à ma coordinatrice Aurélie ! Et bien évidement Laurent et Cynthia qui sont également toujours présents !

En cas de doute, je peux appeler les personnes susceptibles de m’apporter de l’aide, et on m’a toujours apporté une réponse.

Professionnellement, comment appréhendes-tu la situation sanitaire et sociale actuelle ?

Il a fallu adapter nos projets d’activités, apprendre aux enfants d’autres modes de fonctionnement pour éviter tout brassage entre chaque groupe de classe, cela n’a pas été facile mais les enfants ont énormément pris sur eux !

Le principal au vu de cette crise sanitaire est d’être présent et à l’écoute des enfants mais aussi des familles !

En ce début d’année, beaucoup éprouvent des difficultés pour « se relancer dans l’animation » et envisager l’année qui s’annonce autour d’action collective où l’on se retrouve – As-tu un avis ?

Je peux comprendre leurs ressentis, pour ma part cela était nouveau car pendant un an je n’étais plus dans l’animation j’ai travaillé en tant qu’éducatrice spécialisée donc j’ai dû moi-même me relancer dans l’animation et envisager l’année à venir.

L’association O.P.A.L. aime rappeler ses valeurs : l’exigence, sa proximité et son humanisme, qu’en penses-tu ?

Les valeurs que sont l’exigence, la proximité et l’humanisme sont fondamentales dans le milieu de l’animation car l’une ne va pas sans l’autre.

Des projets d’avenir ?

Mes projets d’avenir, continuer à m’épanouir pleinement auprès des enfants !

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